Cadre de sécurité
Proposition pour la mise en œuvre et vie d’un cadre de sécurité
- Co-construction par les membres fondateurs et/ou les premiers participants du groupe.
- Évolution au fur et à mesure de la vie du groupe.
- Validation par tous les membres du groupe, de l’organisation (au moment de la création/modification du cadre et par chaque nouveau membre).
- Opposable par tous quand l’un des membres du groupe en ressent ou en juge la nécessité.
Il est important que des règles de sécurité soient explicitées dans la charte afin de ne pas laisser la porte ouverte à des évènements néfastes pour le groupe et ses membres. Fonctionner en cercle durablement, travailler en confiance, s’investir, s’engager, demande de la confiance. Accorder cette confiance nécessite un sentiment de sécurité.
C’est quoi ?
Constitué des règles minimales communes, auxquelles chacun sera engagé, son objectif est de satisfaire notre besoin de limites claires dans lesquelles nous pouvons vivre une pleine liberté de croissance individuelle et collective. Chacun en est garant. Il est opposable et évolutif.
On l’utilise quand ?
Le cadre de sécurité peut être utilisé pour la durée d’une réunion unique ou la durée d’un projet. Sa vocation doit être définie clairement au départ.
Proposition pour la mise en œuvre et vie d’un cadre de sécurité
- Co-construction par les membres fondateurs et/ou les premiers participants du groupe.
- Évolutif.
- Validation par tous les membres du groupe, de l’organisation (au moment de la création/modification du cadre et par chaque nouveau membre).
- Opposable par tous quand l’un des membres du groupe en ressent ou en juge la nécessité.
- Attention, le cadre de sécurité :
- Ne garantit pas un fonctionnement sans faille et sans problème,
- Ne régulera pas systématiquement les comportements humains au sein du groupe. Les règles et les limites posées n’évitent pas la transgression volontaire ou involontaire.
- N‘a pas pour vocation d’éviter le conflit ou de gommer nos divergences, qui sont la source de l’évolution du groupe par leurs richesses.
- Permet d’avoir un document opposable par tous auquel nous pouvons nous référer pour débattre et statuer ensemble sur une transgression.
- Permet davantage d’oser aborder et traverser les zones de conflits avec plus de sérénité et de confort plutôt que de les éviter. Un groupe, pour évoluer, rester créatif et vivant a besoin de ses conflits comme énergie de mouvement.
Il peut y avoir des règles comme :
Confidentialité
Ce qui est dit, partagé dans le cercle par d’autres membres reste dans le cercle. Attention, même sans nommer les personnes, on peut facilement les reconnaître. On peut toujours partager son expérience, son vécu, les pratiques, etc
Souveraineté
Je choisis toujours ce qui est bon pour moi. Si je ne souhaite pas répondre à l’invitation d’un exercice ou d’une pratique, je teste ma zone de confort. Je ne suis pas à l’aise mais je peux le dépasser, je tente l’expérience. Je ne me sens pas à l’aise et je ne le sens pas, je ne le fais pas. Si je décline l’invitation, je tente de rester avec le groupe, en soutien. Si malaise, je quitte le lieu en prévenant le facilitateur.
- Responsabilité individuelle de ce que je dis, vis et apprends
- Je parle en Je (éviter de porter la parole de quelqu’un d’autre)
- Je suis souverain pour nommer mes besoins, poser mes demandes (y compris de clarifications…), participer ou ne pas participer
- Je laisse à l’autre cette même souveraineté (éviter le triangle victime, bourreau, sauveur).
Bienveillance
- Capacité à se montrer indulgent, gentil et attentionné envers autrui d’une manière désintéressée et compréhensive.
- Écoute et la parole active (plutôt que réactive)
- Bienveillance avec soi et avec les autres
- Pas de passage à l’acte (pas d’insultes, de violences verbales ou écrites)
Ce cadre de sécurité est opposable (même à l’animateur) et évolutif.
Nous le soutenons de façon collective.
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